Constat : le principe de comparer deux périodes de même durée qui se suivent ou qui ont une année d’intervalle a de nombreux inconvénients. C’est pourtant l’un des grands classiques du tableau de bord…
Je n’émettrais qu’une seule exception à cet article (n’hésitez pas à nous faire part des vôtres) : c’est la comparaison exacte de deux événements identiques à périmètre équivalent ! Comme par exemple, parler des deux semaines de soldes prises date à date.
Quand vous comparez deux périodes identiques, qui se suivent ou non, vous ne savez pas si la variation va plutôt concerner la période analysée ou plutôt la période comparée…
Dans ce cas, on ne sait pas si c’est plutôt janvier qui a été un peu moins bon que février ou si c’est février qui a marqué une réelle croissance par rapport à janvier ! Mais dans la réalité des faits c’est souvent les deux cumulés !
Le problème ici c’est que nous sommes face a deux informations que nous mettons sur le même niveau alors que ce qui nous intéresse réellement c’est de pouvoir mesurer la performance du mois de février. Si mon objectif est bien d’étudier le mois de février avec un indicateur KPI alors pourquoi le comparer à une seule période ? Cette période de comparaison est elle aussi dépendante de l’actualité et de sa performance du moment !
Alors souvent ce que l’on essaye de faire, c’est de le comparer à l’année précédente. Mais cela ne fonctionne réellement que si l’on estime que le mois de février de l’année précédente est un mois normal, ni trop faible mais trop fort, et qu’il permet par conséquent d’étudier correctement le mois en cours ! Comme la plupart de nos clients je pense qu’un an après vous aussi vous ne vous souvenez pas vraiment si le mois de février l’année dernière était plus ou moins spécifique et si il reflétait une activité normale de votre business.
Le problème ne vient pas de la donnée réelle de février puisque c’est celle-ci que je dois pouvoir estimer. C’est plutôt le choix de la donnée avec laquelle je vais la comparer qui va introduire de nombreux biais à mon analyse.
Il faut donc trouver une donnée plus stable afin de comparer une tendance avec une performance ponctuelle. Cela revient à répondre en fait à la question: est-ce que mon mois de février a été globalement meilleur ou moins bon que ce que j’aurais du réaliser en temps normal?
Arrive alors la notion de performance moyenne.
Arriver à lisser ma propre performance sur la durée c’est aussi le moyen de mesurer une performance ponctuelle. On compare ainsi la performance d’une période précise à une moyenne stable. Ci dessus l’exemple est appliqué en mode semaine…
Ainsi quand je souhaite mesurer la performance de la semaine 7, il est intéressant de la comparer à la moyenne des quatre semaines qui l’ont précédée !
Vous pouvez lui donner le nom que vous souhaitez, l’important c’est que chacun le reconnaisse et sache ce qu’il raconte et comment il est calculé. Le 4S possédant encore quelques petits défauts (qu’en bon spécialiste nous avons souhaité corrigé) nous avons mis au point son grand frère le “4S-1”.
Mais notre article commence à être long et nous ne voudrions pas tomber dans le soporifique…
Pour ceux qui souhaiteraient savoir comment le 4S-1 se calcule et pourquoi il est meilleur le 4S nous nous ferons un plaisir de vous envoyer la 2eme partie de cette article par e-mail sur simple demande ci-dessous… à très vite!
